Septoriose sur triticale

Description de la septoriose sur triticale

Symptômes sur le triticale

Période de présence

Méthode d’observation

Conseils de gestion technique et agronomique

Niveau de pression

  • Description de la septoriose sur triticale

Taches blanches allongées à brunes, ovales ou rectangulaires.
Présence d’un halo jaune qui peut se rejoindre pour former des plages irrégulières.
Élément discriminant : Des pycnides (points noirs) sont visibles.

Pycnides sur tache de septoriose du triticale
  • Symptômes sur le triticale

Nécrose de la surface foliaire et réduction de la photosynthèse.
Nuisibilité entre 15 et 20 q/ha.

  • Période de présence

  • Méthode d’observation

Attention : l’estimation de la présence de la maladie se compte en même temps avec l’ascochytose et la rynchosporiose.

Sur 3 placette d’observation différentes.

Observation visuelle au champ :
1) A partir du stade 2 nœuds : observer la deuxième feuille étalée sur 20 plantes
2) A partir de dernière feuille pointante : observer sur 20 plantes la 3ème feuille étalé.

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Ne pas confondre avec l’helminthosporiose ou les taches physiologiques (qui apparaissent en cas de variations climatiques importantes avant l’apparition des symptômes, touche les feuilles les plus jeunes et n’évoluent pas)

  • Niveau de pression

Attention : les % annoncés prennent en compte la somme des observations cumulées de la septoriose, de la rynchosporiose et de l’ascochytose.

Faible :
– Variétés sensibles : moins de 10 % des feuilles touchées
Variétés peu sensibles : moins de 20 % des feuilles touchées

Moyen :
Variétés sensibles : entre 10 et 20 % des feuilles touchées
Variétés peu sensibles : entre 20 et 50 % des feuilles touchées

Fort :
Variétés sensibles : plus de 20 % des feuilles touchées
Variétés peu sensibles : plus de 50 % de feuilles touchées

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.