Botrytis sur féverole d’hiver

Description du botrytis sur la féverole d’hiver 

Symptômes sur la féverole d’hiver

Période de présence

Méthode d’observation

Conseils de gestion technique et agronomique

Niveau de pression

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  • Description du botrytis sur la féverole d’hiver

Maladie très fréquente provoquée par un champignon. Visible sur tige et feuillage. Très nuisible et plus présente sur féverole d’hiver que printemps.

Ne pas confondre anthracnose et botrytis : Il y a rarement plus de 2 taches d’anthracnose sur une feuille, alors qu’en présence de botrytis, on a très vite de nombreuses petites taches dispersées sur la feuille. Les taches de botrytis sont de couleur plus uniforme que celles d’anthracnose et elles ne présentent pas de pycnides (points noirs).

 
  • Symptômes sur la féverole d’hiver

Petites taches brun-chocolat uniformes, de 2-3 mm, dispersées sur la feuille, et les gousses.
Provoque des nécroses et, à terme, la chute des feuilles. Il peut entraîner l’avortement des gousses et un mauvais remplissage des graines.
Perte de rendement potentiel : 15 q/ha.

  • Période de présence

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Opter pour des variétés à port léger et dressé permet de limiter le risque. Ne pas semer pas trop dense ni trop tôt.

  • Méthode d’observation

De la levée au stade où toutes les gousses formées mesurent au moins 1 cm d’épaisseur.

Comptage au champ : sur 10 lignes de 10 plantes consécutives réparties au hasard

  • Niveau de pression

Faible : Moins de 1 pied sur 10 présente des tâches sur les feuilles. Les tâches font 2-3 mm de diamètre.

Moyen : 1 à 2 pieds sur 10 présentent des taches sur les feuilles avec présence de feuilles qui se nécrosent et commencent à chuter.

Fort : Plus de 2 pieds sur 10 présentent des symptômes sur les feuilles. Plus de la moitié des feuilles sont nécrosées et des fleurs commencent à chuter.

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.