Taupin sur tabac

Description des taupins du tabac

Symptômes sur le tabac

Période de présence

Conseils de gestion technique et agronomique

Méthode d’observation

Niveau de pression

  • Description des taupin du tabac (Agriote spp)

Coléoptère de 6 à 12 mm de longueur. Il effectue son cycle en 5 ans sur une même parcelle.

Tapin adulte (Ephytia-INRAE)

On peut donc retrouver des larves jaunes brillant de tous âges allant de 6 à 25 mm.

Larves de taupin (Terres Inovia)
  • Symptômes sur le tabac

Plantules : cotylédon et chevelu racinaire rongés en partie ou en totalité

Taupin sur plantule de tabac (Ephytia-INRAE)
  • Période de présence

Toute l’année dans le sol, les larves remontent au printemps et à l’automne pour attaquer les cultures.

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Allongement et diversification de la rotation : éviter les prairies, cultures sensibles et/ou hôtes comme la pomme de terre (> 4 ans entre 2 cultures sensibles)

Fertilisation : éviter les apports excessifs de fumures organiques et maintenir un pH neutre

Le labour permet de remonter les larves en surface, celles-ci se dessèchent rapidement à l’air sec, il peut être couplé à des déchaumages répétés après céréales.

Auxiliaires biologiques à l’étude : nématodes (Heterorhabditis et Steinernema spp.) ou champignons entomopathogènes (Metarhizium anisopliae)

Dégâts et nuisibilité qui restent peuvent rester faibles grâce à la croissance rapide du millet (bonne implantation)

  • Méthode d’observation

Redoubler la vigilance après un retournement de prairie, ils peuvent causer d’important dégâts à la levée. Les précédents prairies, les sols plutôt acides et riches en matières organiques sont plus à risque.

  • Niveau de pression

Faible : Parcelle atteinte plus de 5 ans avant la culture

Moyen : Parcelle atteinte dans les 5 années précédant la culture

Fort : Présence des larves dans le sol

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.