Sitone sur lupin d’hiver

Description des sitones du lupin

Symptômes sur le lupin

Période de présence

Conseils de gestion technique et agronomique

Méthode d’observation

Niveau de pression

  • Description des sitones du lupin (Sitona lineatus)

Charançon mesurant de 3,5 mm à 5 mm de long. De couleur brun-rouge, avec rostre* très court. Elytres** ternes en alternance bande sombres et claires. Larves blanches sans pattes.
Il se maintien dans les jachères ou les cultures de légumineuses (luzerne, pois, féverole).
*Rostre : partie de l’insecte qui ressort entre les yeux
**Elytres : étui qui recouvre les ailes postérieures au repos

  • Symptômes sur le lupin

Adultes : encoches semis circulaires des folioles, souvent peu préjudiciables à la culture.

Jeunes larves : développement dans les nodosités, perturbant l’alimentation azotée de la culture.

Larves âgées : attaque des pivots racinaires (diminution de la densité)

  • Période de présence

Adulte G1 : vols au printemps et ponte des œufs sur les tiges et feuilles du sol
Larves : attaques précoces si conditions optimale et/ou estivales
Adultes G2 : nymphosés de fin d’été, nourrissent avant de rejoindre leurs abris pour l’hiver

Les hivers doux et sec lui sont favorables. Les sitones deviennent actives lorsque les températures dépassent 12°C avec un temps ensoleillé.

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Sélection de variétés résistantes, les traitements sont peu efficaces car ils ne contrôlent pas les larves responsables des principaux dégâts sur la luzerne, la lutte vise donc les adultes avant la ponte.

  • Méthode d’observation

Chercher de possible encoches sur le feuillage dès la levée

  • Niveau de pression

Faible : 1 à 2 morsures en moyenne par folioles

Moyen : Plus de 2 morsures en moyenne par folioles

Fort : > 5 morsures – disparition de la plantule à la levée – défoliation en 2ème ou 3ème année

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.