Pucerons – JNO sur seigle

Description de la jaunisse du seigle

Symptômes sur le seigle

Période de présence

Conseils de gestion technique et agronomique

Méthode d’observation

Niveau de pression

  • Description de la jaunisse du seigle

Le Virus de la Jaunisse Nanisante/Nanifiante de l’Orge (VJNO) est transmis par les pucerons avec pour principal vecteur :

Rhopalosiphum padi : 1,2 à 2,4 mm, forme globuleuse, vert foncé/brun, taches rougeâtres sur les cornicules.

Metopolophium dirhodum : 2 à 3 mm, forme allongée, vert jaunâtre, longues cornicules.

  • Symptômes sur le seigle

Peu préjudiciable, ralentissement de la croissance en cas de fortes attaques. Seigle peu sensible à la JNO.

Dégâts de Metopolophium dirhodum sur céréale
  • Période de présence
  • Conseils de gestion technique et agronomique

Allonger et diversifier la rotation en évitant des délais de retours trop rapide entre deux cultures sensibles et/ou hôtes : le blé est moins sensible que l’orge et l’avoine mais plus que le seigle ou le triticale
Gérer les pucerons vecteurs : variétés résistantes aux attaques, éliminer les résidus de céréales (réservoirs de virus), semences traitées.
Régulation par les auxiliaires de culture possible. Observer l’évolution de la prédation par les larves de coccinelles, de syrphes et le parasitisme par les microhyménoptères.

  • Méthode d’observation

Comptage au champ, parcourir l’ensemble de la parcelle, par temps clair, en début d’après-midi.
Sur 3 placettes d’observation, observer 10 plantes.
Bien regarder au niveau du collet, parfois les pucerons sont cachés au niveau du sol.
Observer également la présence des auxiliaires.

  • Niveau de pression

Faible : Moins de 1 plante sur 10 en moyenne porteuse de pucerons ou présence de pucerons moins de 7 jours dans la parcelle

Moyen : 1 plante sur 10 porteuse de pucerons ou présence de pucerons plus de 7 jours dans la parcelle

Fort :  Plus de 1 plante sur 10 porteuses de pucerons ou présence de pucerons plus de 10 jours dans la parcelle

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.