Rhizomanie sur betterave

Description de la rhizomanie de la betterave

Symptômes sur la betterave

Période de présence

Méthode d’observation

Conseils de gestion technique et agronomique

Niveau de pression

  • Description de la rhizomanie de la betterave

Maladie causée par le virus BNYVV (Beet necrotic yellow vein virus) transmis par un champignon du sol Polymyxa betae.

  • Symptômes sur la betterave

Décoloration permanente et flétrissement des feuilles, pétioles allongés.

Rhizomanie sur feuilles et bouquet foliaire de betterave (Ephytia-INRAE)

Chevelu racinaire dense. Nécrose et étranglement de la racine dans sa partie inférieure.

Rhizomanie sur betterave (Ephytia-INRAE)

Attaque par foyers puis extension à la parcelle.

Rhizomanie sur parcelle de betterave (Ephytia-INRAE)
  • Période de présence

De mai à novembre.

  • Méthode d’observation

Du stade 6 feuilles à la récolte.

Estimer le pourcentage de plants avec symptômes : observer au moins 50 plants répartis aléatoirement.

Confirmer le diagnostic par observation des racines : déterrer les plants suspects avec une bêche (ne pas casser le pivot ou les radicelles latérales) et découper la pointe des racines dans le sens de la hauteur : brunissement des faisceaux vasculaires.

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Lutte préventive :
Semis précoce
Lavage des outils de travail
Irrigation à 70% des besoins de la plante
Variétés résistantes ou tolérantes : dans les secteurs où la rhizomanie contourne la résistance génétique des betteraves, utiliser des variétés avec 2 gènes de résistance à la rhizomanie.

Facteurs favorables :
Sol chaud (optimum 25°C) et humide
Sol argileux ou acide
Transport de terre contaminée
Rotation courte
Parcelle précédemment atteinte
Épandages agro-industriels (passés et présents)
Plantes hôtes : genre Betae, betterave sauvage, chénopode, amarante, mouron, stellaire, pavot

  • Niveau de pression

Faible : < 5% de plantes atteintes
Moyen : 5-10%
Fort : > 10%

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.