Ver blanc sur millet

Description du ver blanc du millet

Symptômes sur le millet

Période de présence

Conseils de gestion technique et agronomique

Méthode d’observation

Niveau de pression

  • Description du ver blanc du millet (Melolontha melolontha)

Adulte : coléoptère mesurant de 20 à 30 mm de longueur. Tête foncé, pronotum* et abdomen noirs, élytres** brun rougeâtre

Femelle (Ephytia-INRAE)
Mâle (Ephytia-INRAE)

*Pronotum : partie qui suit la tête – avant le corps
*Elytres : parties du corps qui recouvre les ailes

Larve : tête rougeâtre, corps blanc avec 3 paires de pâtes proche de la tête et une extrémité postérieure noir-translucide. Souvent positionné en arc elles peuvent mesurer de 10 à 20 mm la première année puis 30 à 35mm la deuxième pour atteindre 40 à 46mm la troisième.

Ver blanc (Ephytia-INRAE)
  • Symptômes sur le millet

Adultes : mangeurs de feuilles pendant une très courte période, potentiellement nuisible dans les vergers mais pas/peu en cultures céréalière.

Larves : racines consommées, coupées. Pertes à la levée, flétrissement des plants.

  • Période de présence
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Cycle sur 3 ans, remontée des larves de mai à juin avec des dégâts maximum l’année suivant le vol (deuxième année).

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Les déchaumages de mai à juin permettent d’éradiquer une bonne partie des larves étant remontées en surface. Le travail du sol en général très efficace contre les larves très sensibles aux actions de mécanisation.
Eviter le maïs et la prairie en précédent cultural
Auxiliaires : Heterorhabditis bacteriophora (contre le ver blanc commun), oiseaux, hérissons, taupes et chauves-souris.

  • Méthode d’observation

Observation globale sur la parcelle : vérifier la présence de larve sur les premiers centimètres du sol.

  • Niveau de pression

Faible : < 10 larves au m²

Moyen : Entre 10 et 20 larves au m²

Fort : >20 larves au m²

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.