Puceron noir de la fève sur la féverole de printemps

Description du puceron noir sur la féverole de printemps 

Symptômes sur la féverole de printemps

Période de présence

Méthode d’observation

Conseils de gestion technique et agronomique

Niveau de pression

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  • Description du puceron noir sur la féverole de printemps

Corps trapu de 2mm, couleur noire mât à verdâtre foncé. Antennes et cornicules noires. Les ailés sont plus longs avec tête et thorax noir brillant. En colonie dense sur tiges et gousses. Agent transmetteur de virus provoquant brûlures et développement de fumagine.
  • Symptômes sur la féverole de printemps

Piqûres sur tiges et gousses pour ponctionner la sève, engendrant un flétrissement et une décoloration des plantes, une croissance réduite du plant et un avortement de certaines fleurs. Ce ravageur occasionne les dégâts directs les plus importants sur féverole, jusqu’à 10-12 q/ha.

  • Période de présence

  • Conseils de gestion technique et agronomique

Les auxiliaires (coccinelles, larves syrphes,…) luttant contre le puceron sont très nombreux. Effectuer un suivi pour évaluer la pertinence de l’intervention chimique.

  • Méthode d’observation

Une surveillance accrue des parcelles est nécessaire puisque le développement du puceron peut être rapide.

Observation du stade début floraison jusqu’au stade fin floraison + 15 jours.

Comptage au champ : sur 10 lignes de 10 plantes réparties au hasard. On comptera le % de plantes touchées par « un manchon » de pucerons (manchon = 1 cm de pucerons collés sur un organe)

  • Niveau de pression

Faible : Moins de 1 plante sur 10 présente une ou plusieurs colonies (plusieurs dizaines de pucerons accolés) (= avant la formation de manchons)

Moyen : 1 à 2 plantes sur 10 présentent un ou plusieurs manchons

Fort : plus de 2 plantes sur 10 présentent un ou plusieurs manchons

Les niveaux de pression sont donnés à titre indicatif et ne sauraient refléter une précision exacte de gravité d’infestation à un instant T ou de dommage ultérieur. D’autres facteurs propres à la culture et à la dynamique d’évolution des symptômes ou infestations interviennent.